FR 341 FRENCH FILM / LE FILM FRANCAIS
Jean-Jacques Thomas
Vocabulaire du cours de cinéma
A
Acteur /
actrice:
la personne qui joue un rôle au théâtre ou au cinéma.
Angle de
prise de vue
(serré, normal, grand) : Au cinéma, en vidéo et en photographie l'angle de prise
de vue correspond à l'angle qui délimite le champ couvert par l'objectif monté
sur l'appareil de prise de vues. Angle "serré", plus aigu que la vision humaine
"normale", obtenu avec les focales longues ou les téléobjectifs. Angle "normal"
proche de la vision d'observation humaine. Angle large ou "grand angle", angle
plus large que la vision humaine normale, obtenu avec les focales courtes ou les
rétrofo~us. Antagoniste. Personnage en opposition ou en conflit.
Animation:
Au cinéma, l'utilisation de techniques statiques (successions de dessins faits à
la main ou générés numériquement, prise image par image de maquettes mobiles,
etc.) pour donner l'illusion du mouvement.
Antihéros:
Personnage principal ne correspondant pas aux caractéristiques ou aux valeurs du
héros traditionnel.
Aparté:
Mot ou parole que l'acteur dit à part soi (et que le spectateur seul est censé
entendre).
Archétype:
Ensemble de dispositions acquises et universelles de l'imaginaire humain. Réseau
de mythes ayant leur origine dans une vision collective.
Argument:
Résumé de l'histoire que le film met en scène. On parle également d'un argument
de ballet.
Attente:
Attitude d'expectative du public, reposant surtout, par anticipation, sur la
conclusion et la résolution finale des conflits. L'horizon d'attente est
l'ensemble des expectatives.
C
Cadences de
prise de vue
(accéléré, ralenti) : Vitesse à laquelle une scène est filmée. L'«accéléré» est
un effet qui augmente la vitesse de l'action, le «ralenti» est un effet qui
réduit la vitesse de l'action présentée.
Canevas:
Résumé ou scénario d'une pièce pour les improvisations des acteurs, en
particulier ceux de la commedia dell'arte.
Canular:
Blague, farce, fausse nouvelle.
Caractère:
Trait propre à une personne qui permet de la distinguer des autres. Ensemble des
traits physiques, psychologiques et moraux d'un personnage. Personne ou
personnage considéré dans son individualité, son originalité, ses qualités
morales. Les caractères constituent, selon Aristote, un des six éléments de la
tragédie, avec le chant, l'élocution, la fable, la pensée et le spectacle.
Cascades:
Au théâtre et au cinéma scènes physiques qui comportent un risque pour l'acteur
(duel, poursuite, lutte, etc.). Au cinéma ce rôle est généralement tenu par des
cascadeurs spécialisés dans ce genre de scène ou par la «doublure», un acteur
physiquement similaire à la vedette et chargé de le remplacer pour les scènes
dangereuses.
Casting:
Attribution des rôles - avec ou sans consultation d'agences spécialisées -
d'après l'âge, la morphologie, la voix, la célébrité.
Champ (hors-champ,
champ-contrechamp) : Au
cinéma, le champ désigne la portion de l'espace visible à travers l'objectif
d'une caméra et limité par le cadre; Le champ désigne tout ce qui se trouve dans
l'espace de la scène du plan. Le hors-champ est tout ce qui ne se trouve pas
dans le plan. Le contrechamp est l'espace sensément frontal à l'espace du champ.
La technique de champ-/contre-champ est une notion utilisée au montage, très
courante dans les dialogues. Elle consiste à montrer en alternance les deux axes
d'une scène: le personnage qui parle puis celui qui lui répond.
Comédie:
Action scénique qui provoque le rire par la situation des personnages ou par la
description des mœurs et des caractères, et dont le dénouement est heureux.
Clip:
film très court, généralement utilisé pour la publicité, ou pour la présentation
d'une chanson (MTV). Comédie musicale: Comédie où l'intrigue, peu resserrée,
sert de prétexte à une suite de chansons et de danses.
Commedia dell'Arte:
Genre de comédie dans laquelle, le scénario - ou canevas - étant seul réglé, les
acteurs improvisaient.
Console:
Appareil programmé comportant les claviers, registres et moniteurs de la régie
d'éclairage ou de son.
Contexte:
Ensemble des circonstances qui entourent l'émission du texte linguistique et/ou
de sa représentation, circonstances qui en facilitent ou permettent la
compréhension.
Cyclorama
: Toile peinte disposée sur un rouleau, et qu'on tire à la verticale pour créer
un fond de scène, ou qu'on déroule à l'horizontale, en un mouvement continu,
pour simuler un déplacement latéral. Le théâtre classique oblige trois types de
fonds de scène: une terrasse de château pour la tragédie, une place publique
pour la comédie, et un paysage de campagne pour la pastorale. Fam. : cyclo.
D
Décor:
Arrangement de la scène en vue de donner aux spectateurs un référent spatial. On
a aujourd'hui tendance à restreindre ce mot pour désigner un aménagement
constitué de panneaux peints et de quelques objets, et à recourir
à scénographie pour désigner le décor
construit.
Dénouement:
La manière dont une histoire se termine.
Deus ex
machina:
Personnage - ou événement - dont l'occurrence opportune ou l'intervention
conclusive, aidée parfois de la machinerie scénique, permet à l'auteur de couper
court au développement d'un scénario, de façon à éviter la catastrophe.
Diachronie:
Évolution des faits linguistiques dans le temps par extension, une action
considérée dans sa durée.
Dialogue:
Entretien entre deux personnes. Ensemble des paroles qu'échangent les
personnages d'une pièce de théâtre. Dialogisme: Caractère dialogué d'un texte
non théâtral (ex. : procès-verbal d'un interrogatoire, échange de paroles dans
un récit, etc.). En un sens élargi, le terme désigne la structure de toute
fiction fondée sur un conflit entre deux polarités ..
Didascale
: Nom donné en Grèce à celui qui enseignait un art, notamment l'art dramatique.
.
Didascalie:
Indication scénique (souvent mise en italiques) qui est donnée par l'auteur, et
qui peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une
réplique, les gestes à accomplir, les mimiques etc. Le texte théâtral ou
cinématographique se compose en fait de deux éléments: les didascalies et les
dialogues. On dit aussi « jeu de scène ».
Diégèse
:
Imitation d'un événement en paroles, en racontant l'histoire sans représenter
ses personnages.
Distanciation:
Effet d'étrangeté par lequel l'acteur ou le metteur en scène tente d'éviter
l'identification à un personnage ou à une situation en particulier. Effet obtenu
par divers procédés de recul, comme l'adresse au spectateur, la fable épique, la
mise à jour du gestus social, la technique
à vue.
Distribution:
Répartition des rôles. Se dit du tableau où sont présentés les personnages et
leurs interprètes.
Divertissement.
Intermède dansé et chanté.
Docudrame
: Pièce qui n'utilise pour texte que des documents et des sources authentiques,
généralement montés en rapport avec une thèse socio-politique.
Doublure
(fem.): Au théâtre un acteur ou une actrice chargé de remplacer l'acteur
principal au cas ou il serait incapable de tenir son rôle lors d'une
représentation. Au cinéma, un acteur, au physique similaire qui remplace
l'acteur principal lors des scènes qui comportent un danger physique.
Dramaticité
: Caractère de ce qui est dramatique; qualité d'une écriture, d'un espace ou
d'un événement qui sont susceptibles d'être mis en scène.
Dramatis personae
: Personnages ou protagonistes dont les noms figurent au générique d'une pièce.
Drame:
Action scénique représentée par des personnages. Histoire triste
(« Dramatique »).
E
Éclairage:
La disposition et l'organisation (de plus en plus commandée par ordinateur) de
la lumière (des spots lumineux) dans un théâtre ou sur un plateau de tournage
cinématographique.
Ecran: au
cinéma l'espace blanc perlé sur lequel le film est projeté dans une salle. A la
télé, l'espace visuel des images (écran plat correspond aux nouvelles
technologies plasma et LCD)
Écriture
dramatique:
Structure littéraire reposant sur quelques principes dramaturgiques : séparation
des rôles, dialogues, tension dramatique, action des personnages.
Écriture
scénique:
Façon d'utiliser l'appareil théâtral ou cinématographique pour mettre en scène
les personnages, le lieu et l'action qui s'y déroule.
Édition critique:
Établissement d'un texte définitif, établi d'après examen des manuscrits et des
éditions autorisées du vivant de l'auteur, avec variantes et commentaires à
l'appui.
Effet de mise en évidence:
Actualisation, mise au premier plan d'un phénomène faisant ressortir la
structure artistique du message, libérant les automatismes de perception d'un
objet soudain rendu insolite.
Effet de réel:
Effet qui intervient lorsque le spectateur a le sentiment d'assister à
l'événement représenté, d'être transporté dans la réalité symbolisée et d'être
confronté à un événement aussi vrai que nature. En opposition à l'effet
d'étrangeté.
Effet d'étrangeté:
Effet qui survient quand l'objet montré est critiqué, déconstruit, mis à
distance. Cet effet, en opposition à l'effet de réel, a pour conséquence de
souligner la théâtralité.
Élocution:
Choix et ordre des mots du discours, façon de s'exprimer par figures. Un des six
éléments de la tragédie, selon Aristote, avec les caractères, le chant, la
fable, la pensée et le spectacle.
Embrayeur
: Unité, voire personne linguistique (je, il ), dont la valeur référentielle
dépend de l'environnement spatio-temporel de son occurrence. Il permet d'opposer
les énoncés par rapport à la situation d'énonciation. Un auteur dramatique et un
metteur en scène, dans la mesure où ils contrôlent tous les embrayeurs, peuvent
être dits « embrayeurs » de voix plurielles.
Emploi:
Classification des différents rôles en usage et qui revenaient de droit à un
acteur, par contrat ou promotion" et dont il se faisait parfois un fief (« jeune
premier », « ingénue », « vieu barbon », « soubrette », « starlette », etc.). On
doit au cinéma d’après-guerre la suppression de cette approche, remplacée par le
casting.
Énonciation:
Mise en fonctionnement de la langue dans un acte individuel d'utilisation, dont
le produit est l'énoncé. Ce n'est pas le seul utilisateur, mais l'interaction
qui est première (le monologue apparaît ainsi comme une variété du dialogue).
Enthousiasme: Transport divin, délire sacré par lequel, selon Platon, le poète
est placé en état de démence pour faire place à la
pensée divine.
.
Épilogue :
Discours récapitulatif à la fin d'une pièce. Ou plus généralement, conclusion
d’une histoire ou son prolongement après que le mot « fin » soit apparu sur
l’écran.
Épique:
Se dit d'une fable dont le topos, tiré de la vie des hommes, est agrandi et
traité de façon telle, notamment par des ajustements idéologiques, qu'il soit
presque impossible pour le spectateur de s'identifier au héros ou à la
situation. Opposé de tranche de vie.
Épisode:
Chez les Grecs, partie composée de tirades ou de stichomythies et située - outre
le prologue et l'exode - entre les interventions chantées et dansées du chœur. A
la télévision, chaque segment (hebdomadaire) d’une série.
Espace dramatique:
Construction imaginaire, par le lecteur et même le spectateur, de la structure
spatiale du drame.
Espace scénique:
Espace proposé sur scène par le scénographe et ses collaborateurs.
Esthétique:
Philosophie du beau, distincte par son objet de celles du bon (éthique, ou
morale), et du vrai (épistémologie, ou critique). Étude s'attachant à définir
des critères de jugement en matière de poésie et d'art. Il existe une esthétique
normative (jugement d'après des règles stylistiques particulières), et une
esthétique descriptive (description des formes théâtrales situées par rapport à
une sémiologie générale et à une théorie du discours.
Euphémisme:
Expression atténuée d'une notion dont l'expression directe, pour des raisons de
bienséance, aurait quelque chose de déplacé (ex. : feu, pour' désir sexuel, vers
680 de Phèdre).
Exposition:
Informations fournies dès les premières scènes pour permettre que la situation
soit évaluée et l'action comprise. Fable: Suite de faits qui constituent
l'élément narratif d'une œuvre, agencement en système des faits racontés,
logique des actions et syntaxe des personnages. Un des six éléments de la
tragédie, selon Aristote, avec les caractères, le chant, l'élocution, la pensée
et le spectacle.
F
Fait social:
Se dit des actes relatifs à un groupe d'hommes, conçu comme une réalité
distincte, notamment les actes de langage. Farce: Comédie triviale souvent
caractérisée par une tromperie, et se terminant tout aussi souvent par une
bastonnade.
Fatalité:
Force surnaturelle par laquelle tout ce qui arrive (surtout ce qui est
désagréable), est perçu comme déterminé d'avance d'une manière inévitable. La
fatalité est un moteur de la tragédie grecque.
Féerie:
Spectacle où apparaissent des personnages surnaturels (dieux et démons, fées et
enchanteurs ... ), exigeant d'ordinaire des effets scéniques considérables.
Feux de la rampe:
Appareils (bougeoirs, lampes, projecteurs ... ) éclairant la scène de bas en
haut, à partir de la rampe ou au cinéma simplement le fait de tourner un film. .
Fiction:
Forme de discours qui fait référence à un univers connu, mais à travers des
personnes et à des événements imaginaires. Figure de rhétorique: Modes
d'expression linguistique et stylistique de certaines structures de pensée dans
le discours.
Figure:
Représentation par le langage (vocabulaire ou style).
Fin :
le film est terminé.
Focalisation:
Action de mettre au foyer, de faire converger vers un point.
Fonction:
Ensemble des actions d'un personnage - voire d'un objet - considéré du point de
vue de son rôle dans le déroulement de l'intrigue.
Fondu (au noir, au blanc,
enchaîné) : Au cinéma,
la disparition progressive de l'image (vers le noir ou le blanc). Il est dit
« enchaîné» si le fondu de disparition
est suivi d'un fondu d'apparition (mise au point progressive de l'image du flou
au net).
Four:
Mauvaise pièce, mauvais film. En langue populaire « un navet ».
Fresnelle
: Projecteur dont le pouvoir éclairant est augmenté par une lentille à échelons
gradués.
Grand guignol: Au théâtre et au
cinéma histoire basée sur un spectacle d'horreurs macabres et sanguinolentes. Le
terme est devenu péjoratif et désigne désormais, plus généralement, les œuvres
abusant d'effets spectaculaires.
G
Générique :
présentation écrite visuelle ou orale de la production, réalisation, des
acteurs, au début d’un film. Le « générique de fin » se situe après le mot
« fin ».
Grotesque:
Comique caricatural, de type bizarre, burlesque ou fantastique, parfois absurde
ou irréel. Terme ayant d'abord servi à caractériser les décorations de caveaux -
ou grottes - étrusques découverts durant la Renaissance.
H
Happening:
Spectacle qui exige la participation ou prévoit une réaction du public, et qui
cherche à provoquer une création artistique spontanée, éventuellement
collective.
Herse:
Galerie lumineuse, généralement mobile, suspendue au-dessus de la scène, et
permettant d'éclairer de haut en bas.
Hors-scène:
Espace où se déroulent ou sont censés se dérouler des événements qui sont en
dehors du champ de perception du public. Il peut s'agir des coulisses d'où
proviennent des effets spéciaux, d'une autre aire de jeu d'où l'action est
retransmise de façon médiatique, ou d'un espace purement imaginaire.
Hors-texte:
Terme pour désigner le contexte et l'intertexte.
Hypertexte:
Texte numérisé, disponible sur disque compact ou sur Internet, où des mots ont
été programmés de façon à renvoyer à d'autres mots et textes, ou à des
annotations et des illustrations.
I
Icône:
Signe visuel qui renvoie à l'objet qu'il dénote simplement en vertu des
caractères qu'il possède.
Identification:
Travail de l'acteur et du spectateur pour adopter les attitudes et les
sentiments d'un personnage dans un contexte théâtral ou cinématographique donné.
ldéologème
: Maxime qui est sous-jacente à un énoncé et dont le sujet circonscrit un champ
de pertinence particulier. Idiolecte: Utilisation personnelle d'une langue par
une seule personne.
Illusion
: Phénomène qui fait qu'on semble prendre pour réel et vrai, selon la convention
d'un spectacle, ce qui n'est que fiction. Indication scénique: Instruction
d'interprétation ou de production fournie par une didascalie ou un indice.
Indice:
Indication scénique implicite, dans le corps du texte.
Inspiration:
Théorie platonicienne selon laquelle, au moment de la création, la pensée d'un
poète, placé pour lors en état de démence (de-mens), lui vient d'un dieu.
'
Interdisciplinaire:
Interaction existant entre deux ou plusieurs disciplines; cette interaction peut
aller de la simple communication des idées jusqu'à l'intégration mutuelle des
concepts directeurs, de l'épistémologie, de la terminologie, de la méthodologie,
des procédures, des données et de l'organisation de la recherche et de
l'enseignement s'y rapportant. Un groupe interdisciplinaire se compose de
personnes qui ont reçu une formation dans différents domaines des connaissances
(disciplines), ayant chacune des concepts, méthodes, données et termes propres.
Intertexte
: Ensemble des fragments cités dans un corpus donné; relation d'ordre textuel
résultant de la mise en présence de deux ou plusieurs discours de l'ait ou de
l'écriture.
Intertextualité
: Phénomène selon lequel un texte - voire même une œuvre d'art - semble se
situer à la jonction de plusieurs discours dont il serait la relecture ou la
reprise.
Intransitivité:
Statut par lequel le discours dramatique se distingue de la parole commune en ce
qu'il est une communication médiate et non réductible à un échange
d'information.
Intrigue:
Ensemble des événements qui constituent le déroulement de la pièce. Suite de
rebondissements, entrelacement de conflits ou d'obstacles, et moyens mis en
œuvre pour les surmonter.
Ironie:
Énoncé ou situation qui, au-delà de son sens manifeste, en cache un autre,
différent et parfois opposé.
Isotopie:
Ensemble redondant de catégories sémantiques qui rend possible la lecture
uniforme du récit. Fil directeur guidant le lecteur ou le spectateur dans sa
recherche du sens et l'aidant à regrouper divers systèmes signifiants selon une
perspective donnée. Jardin: Côté gauche de la scène, vue prise de la salle.
J
Jeu:
Action libre, sentie comme fictive, située hors de la vie courante, accomplie
selon des règles données, dans un temps et un espace expressément circonscrits.
Au théâtre, le terme désigne aussi bien une forme médiévale de représentation et
une démarche particulière dans l'enseignement des arts de la scène Geu
dramatique), que les modalités d'interprétation d'un acteur (jeu réaliste, jeu
distancié, etc.).
L
Leitmotiv:
Motif artistique ou littéraire récurrent, servant à annoncer un thème ou à
signaler une répétitionformelle (retour d'un mouvement, d'un énoncé, voire d'une
assonance).
Littérarité:
Caractère d'un texte considéré comme œuvre littéraire; ce en quoi un texte se
définit comme configuration d'éléments stylistiques et de valeurs
différentielles (phonèmes, mots, rythmes, personnages, objets, lieux, etc.),
réglés, implicitement ou explicitement, par les lois du système littéraire.
Lumière noire:
Rayonnement ultraviolet invisible, employé comme effet spécial pour provoquer
dans l'obscurité la fluorescence de certains corps, notamment les étoffes
blanches.
M
Marivaudage:
Jeu galant avec les mots qui est à la fois le symptôme du désir et de
l'hésitation à se compromettre du personnage dans les œuvres de Marivaux.
Généralement un sens proche du «fleurt» de la vie courante.
Mélodrame:
Drame populaire, souvent accompagné d'une mélodie, caractérisé par
l'invraisemblance de l'intrigue et des situations, la multiplicité des épisodes
violents, l'outrance des caractères et du ton.
Métalangage:
Langage portant sur une langue ou un langage.
Métrage:
Court: décrit un film comme un documentaire d'environ 30 mns.
Moyen : décrit un film d’une durée de
30 à 50 minutes. Long: décrit un film commercial d'environ lh 10.
Metteur en scène :
Celui qui dirige un film ; autre
terme pour « réalisateur », souvent utilisé pour les films présentés à la
télévision.
Mime:
Au sens premier, imitation directe d'une action, racontant une histoire par
gestes. Le mime d'aujourd'hui se distingue de la pantomime en ce qu'il tend
davantage, comme la danse, à se libérer d'une trop grande figuration, d'une trop
grande référentialité, pour mettre l'accent sur la création de formes nouvelles,
parfois abstraites.
Mimésis
: Imitation ou représentation d'une chose.
Mimodrame:
Action dramatique représentée en pantomime ou langage corporel.
Mise en abyme:
(ou abîme). Insertion, au centre d'un blason, d'un motif représentant souvent un
autre blason. Par extension: autoréflexivité, insertion d'une œuvre dans une
œuvre (d'une pièce dans une pièce.
Mise en scène:
Ensemble des moyens d'interprétation scénique (scénographie, musique, jeu ... );
activité qui consiste à agencer ces moyens. Articulation entre le travail d'un
maître d'œuvre et celui de chacun des artistes qui concourent à l'œuvre;
transposition - et non traduction - d'une écriture dramatique en écriture
scénique.
Modalité:
Marque de l'attitude du locuteur en face de ses énoncés (ex. : adhésion,
distance).
Mode ou style direct:
Discours rapporté dans sa forme originale, sans terme de liaison, après un verbe
de parole. Mode ou style indirect: Discours rapporté avec un terme de liaison
après un verbe de parole, et pouvant comporter des transpositions de temps, de
personne et de déictiques.
Modèle ou schéma actantiel
: Tableau proposé par Greimas et inspiré des structures traditionnelles de la
phrase, répartissant les actants (d'un texte ou d'une séquence) dans six cases:
sujet et objet, destinateur et destinataire, adjuvant et opposant. Monodrame :
Drame dont les personnages sont présentés du point de vue d'un seul.
Monologue:
Scène parlée, à un personnage; discours apparemment adressé à soi-même, ou à un
auditoire dont on n'attend pas de réponse. Dans l'analyse du discours théâtral,
il est considéré comme une une variété du dialogue (ex. : monologues d'Yvon
Deschamps et de Sol.
Montage:
Terme cinématographique inventé par S. Eisentein (Cuirassé Potemkin) pour
expliquer l'organisation [male des scènes dans un film. Repris dans l'esthétique
plastique Dada (photo-montage - John Heartfield) pour décrire l'assemblage
significatif d'un ensemble de photos ou photo(s) et objets destinés à créer un
sens unifié à l'œuvre présentée (opposé: collage, assemblage, voir mon article
«"Collage/Space/Montage", New York Literary Forum 10-11, 1983, 79-102).
Au théâtre se dit d'un texte qui est un assemblage de textes et, parfois, de la
mise en scène.
Motif:
Image visuelle ou sonore, modulée ou répétée, faisant partie d'un thème. Unité
indécomposable de l'intrigue, qui constitue une unité autonome de l'action;
Multidisciplinaire: Juxtaposition
de disciplines diverses, parfois sans rapport apparent entre elles (ex. :
musique + mathématiques + histoire).
Musique de scène :
Contribution musicale à un texte
scénique, pour annoncer et souligner une émotion, ou pour accompagner, voire
même remplacer le texte dramatique.
N
Narration:
Manière dont les faits sont relatés par un système, linguistique ou théâtral (en
ce cas par une succession de gestes ou d'images scéniques).
Nœud:
Ensemble des motifs qui dérangent l'immobilité de la situation initiale et qui
entament l'action;
Non-dit:
Ce qui est chargé de sens mais non formulé de façon explicite. Robert 1991.
Nuit
américaine:
technique cinématographique qui consiste à filmer une scène de nuit durant la
journée enjouant du contre-jour. Objet: Accessoire pouvant tenir lieu de tout
décor ou même remplir une fonction actantielle.
O
Objectif :
la lentille optique de la caméra de cinéma (grand-angle, téléobjectif, etc.).
Objectif et
superobjectif
[point de vue]: Motivations qui, selon Stranislavski, structurent la stratégie
globale d'un personnage.
P
Panoramique:
Au cinéma un grand plan balayé qui permet de montrer une vue complète (1800
ou 3600) du paysage.
Pantalonnade:
Farce burlesque centrée sur le personnage de Pantalon, vieillard jaloux et dupé.
On a présenté la pantalonnade Le
Vieillard dupé en Nouvelle-France (Fort Niagara) en 1757. Film de gros
comique.
Pantomime:
Spectacle composé des seuls gestes du comédien. Se distingue du mime en ce
qu'elle vise plus souvent à amuser et qu'elle tient lieu de récit, avec force
gestes, figuratifs et même réalistes, remplaçant une série de phrases.
Parodie:
Pièce ou fragment de pièce du genre burlesque où l'on travestit une ou des
pièces nobles.
Pathétique
: Mode de réception du spectacle provoquant la compassion.
Pathos:
Émotion ou passion,
amplifiée ou simulée, susceptible, par des techniques propres au théâtre
ou au cinéma, de susciter ou manipuler dans le public des sentiments naturels de
pitié ou de terreur, en vue de provoquer la catharsis.
Perche:
Ce qui soutient le micro pendant la prise de vues. Peut être fixe ou mobile,
dans ce cas il est porté par un «perchiste ».
Performance:
Expression artistique consistant à produire des gestes, des actes, un événement
dont le déroulement temporel constitue l'œuvre. Sert également à décrire le
travail d’acteur. Une grande performance consuit souvent à un César (un Oscar).
Péripéties:
Changement subit de situation dans une action dramatique ou scénique. Il y a des
péripéties de nouement et de dénouement.
Plan
(rapproché, éloigné, gros plan)
: au cinéma
une unité d'image, il est dit «
rapproché» s'il ne contient qu'un seul personnage; «éloigné» (ou
« grand plan») si l'image contient
plusieurs éléments mobiles ou fixes; le «gros plan» généralement contient
exclusivement le visage ou une partie du visage d'un personnage.
Plan-séquence
: au cinéma une séquence narrative complète avec les plans qui la composent.
Polyphonie:
Combinaison de plusieurs voix, de plusieurs éléments signifiants dans une action
dramatique ou scénique.
Poursuite:
Phare mobile destiné à projeter la
lumière sur un personnage ou sur un objet en mouvement. Egalement une scène de
poursuite automobile (ou tout véhicule).
Praticable:
Plate-forme généralement amovible, utilisée sur scène pour former des tréteaux,
ou dans un espace vide pour monter une scène ou un estrade.
Praxis:
Action des personnages, action qui se manifeste dans la chaîne des événements ou
fable.
Présupposé:
Implications qui dépassent les simples énoncés explicites et se déduisent, par
convention ou par association, de ce qui est visible ou énoncé.
Prise de
vue:
Au cinéma la technique de réalisation d'un plan (photographie, disposition)
[voir «angle de prise de vue»]
Projecteur:
Lampe phare dont les rayons sont réfléchis et projetés en faisceaux parallèles
Proxémique:
Discipline étudiant le mode de structuration de l'espace humain: type d'espaces,
distances observées entre les personnages, organisation de l'habitat.
Psychodrame:
Technique d'investigation psychologique qui cherche à analyser les conflits
intérieurs en faisant jouer un scénario improvisé à partir de quelques
consignes.
Psychophysique:
Qualifie l'étude des rapports entre les faits physiques et les sensations et
sentiments qui en résultent; désigne notamment, chez Stanislavski, l'étude des
motivations, intentions ou objectifs à exprimer à travers le corps entier.
Public:
Terme désignant tantôt la clientèle d'un théâtre, voire d'un acteur, tantôt les
occupants d'une salle. Le public peut faire l'objet d'une opération de marketing
ou d'une étude de réception et de consommation de ce bien culturel qu'est le
spectacle.
Q
Quiproquo :
Situation de méprise qui fait prendre un personnage - ou une chose - pour un
autre.
R
Rampe:
Galerie lumineuse qui borde la scène ou, le cas échéant, l'avant-scène, du côté
de la salle.
Réalisateur:
terme de plus en plus employé pour définir la personne responsable pour un film
(salle ou tv). Remplace metteur-en-scène, ou directeur
(américanisme).
.
~
Réalisme:
Conception de l'art et de la littérature, selon laquelle on ne doit pas chercher
à idéaliser le réel ou à en 'donner une image épurée.
Réception:
Attitude et activité du spectateur confronté au spectacle. Se dit également
d'une séance d'accueil, faite de discours et de pièces de circonstance.
Récit:
Fable (voir ce mot). Discours d'un personnage narrant un événement qui s'est
produit hors scène.
Récitatif :
Dans l'opéra ou la cantate, partie déclamée - et non chantée - dont le rythme et
la métrique diffère du chant ou de la musique qui le précède ou le suit.
Reconnaissance :
Identification soudaine d'un personnage, grâce à un témoin ou à un souvenir;
elle peut-être tragique aussi bien que dramatique.
Réflecteur:
Élément d'un projecteur; dispositif destiné à réfléchir la lumière au moyen de
miroirs, de surfaces luisantes ou prismatiques. Se dit, par extension, du
projecteur lui-même.
Régie:
Organisation matérielle du spectacle selon un cahier de charge, ce à quoi on
réduisait autrefois la mise en scène (mise en place). Emplacement où se trouvent
les consoles d'éclairage et de son.
Répertoire:
Ensemble des pièces jouées par un même théâtre; ensemble des pièces d'un même
style ou d'une même époque; ensemble des rôles qu'un acteur a interprétés ou qui
sont dans son registre
Réplique:
Réponse à un discours; riposte; texte dit par un personnage au cours d'un
dialogue.
S
Scène:
Terme désignant l'espace de jeu et ses dégagements, par rapport à la salle où se
tient le public. Partie, division d'un acte où il n'est prévu aucun changement
de personnages.
Scénario:
Au cinéma, le texte du film et ses didascalies; on y ajoute généralement la
description des plans, de la lumière et l'angle de vue.
Scénographie:
Art de l'organisation de l'espace théâtral et cinématographique. Ensemble des
éléments (toiles peintes, praticables, mobilier ... ) qui déterminent cet
espace. Décors et scénographie.
Séquence:
Terme de narratologie : suite orientée de fonctions; un segment formé de
plusieurs propositions qui donne au lecteur l'impression d'un tout achevé, d'une
histoire, d'une anecdote. Correspond à la division en scènes dans la dramaturgie
classique, alors que la macroséquence correspond à la division en actes. Les
microséquences sont des fractions du temps du spectacle (textuel ou représenté)
au cours de laquelle se passe quelque chose qui peut être isolé.
Situation dramatique:
Ensemble des données textuelles et scéniques dont la connaissance est
indispensable à la compréhension du texte et de l'action.
Soliloque:
Discours d'une personne qui se parle à elle-même; monologue intérieur. Discours
d'une personne qui, en compagnie, est seule à parler ou semble ne parler que
pour elle.
Spectacle:
Ce qui s'offre au regard (performance aussi bien que représentation). Un des six
éléments de la tragédie, selon Aristote, avec les caractères, le chant,
l'élocution, la fable et la pensée.
Split screen :
au cinéma indique que l'écran est divisé en plusieurs plans.
Spot:
Petit projecteur, à faisceau lumineux étroit, destiné à éclairer un acteur ou
une partie du décor. Au cinéma peut être utilisé comme homonyme de
« clip» ou pour désigner un petit rôle
dans un film court.
Stichomythie :
Dialogue dans des scènes tragiques où les interlocuteurs se répondent vers pour
vers ou réplique par réplique.
Studio:
Au cinéma; l'endroit ou un film est tourné en intérieur (les studios de
Boulogne-Billancourt).
Sublime:
Catégorie esthétique qui désigne un sentiment faisant sortir celui qui l'éprouve
des limites habituelles de sa perception du beau, pour le conduire vers la
grandeur ou l'horreur.
Suspense:
Moment ou passage de nature à faire naître un sentiment d'attente angoissée;
caractère de ce qui est susceptible de provoquer ce sentiment.
Symbolisme:
Mouvement artistique et littéraire qui, en réaction contre le naturalisme,
s'efforça de fonder l'art sur une vision spirituelle du monde, traduite par des
moyens d'expression métaphoriques. Au cinéma, présentation figurée d’un
événement ou d’une idée.
Synchronie:
Ensemble des faits linguistiques considérés comme formant un système à un moment
déterminé de l'évolution d'une langue. Par extension, une série d’actions au
cinéma qui sont présentées (généralement par split-screen) comme se produisant
au meême moment.
Syntagme:
Axe des combinaisons. Ensemble de termes formant une unité dans une organisation
hiérarchisée de la phrase. Par extension, tout ce qui semble similaire dans une
action.
T
Tabac:
Pièce ou film obtenant un grand
succès immédiat (« Faire un tabac ! »).
Tableau:
Division d'un texte dramatique ou scénique, fondée sur un changement d'espace ou
d'espace-temps. Constitue une alternative à l'acte ou à la scène.
Tableau vivant:
Technique de production où les acteurs, immobilisés dans une pose expressive,
ont des attitudes de personnages de peinture ou de photo. En vogue dans le drame
et le mélodrame, pour les épisodes qu'on ne pouvait jouer (scènes de champ de
bataille), pour fixer des images saisissantes (reconnaissances, surprises de
coupables), ou pour contourner l'interdiction de jouer certaines scènes sacrées
(dernière Cène, mort du Christ). Diderot a favorisé des tableaux animés et
muets. Principe de mise ne scène qui favorise la fixité des acteurs.
Temporalité:
Caractère de ce qui existe dans le temps.
Texte-à-dire :
Texte dramatique, sans les indications scéniques.
Texte dramatique:
Écrit où la théâtralité de la mise ne scène est explicitement inscrite.
Texte dramatisable :
Écrit dont la visualisation involontaire
provient d'une analogie de structure avec le texte dramatique, comme le
dialogisme d'un roman, la relation scène-salle d'une cour de justice, voire le
rituel litanique du bottin téléphonique.
Texte scénique:
Produit de la mise en scène, qu'elle ait été produite ou non à partir d'un texte
dramatique.
Théâtralité:
Caractère de ce qui est théâtral; ce en quoi une écriture, un espace ou un
événement se définissent comme configuration d'éléments stylistiques et de
valeurs différentielles (costumes, personnages, objets, etc.), réglés,
implicitement ou explicitement, par les lois du système théâtral. On peut parler
de la théâtralité d'un costume judiciaire, d'un lieu sacré, d'un masque
primitif. ..
Théâtre total:
Action scénique ouverte à tous les arts
Topos:
Proposition générale ayant statut de lieu commun.
Tragédie:
Action scénique dont les péripéties sont mues par la fatalité et dont le
dénouement est généralement funeste.
Tragi-comédie:
Tragédie dont l'action est romanesque et le dénouement heureux.
Trame dramatique:
Intrigue, entrelacement des péripéties dont le système peut être mis à jour par
l'élaboration d'un modèle actantiel.
Tranche de vie:
Objectif du d’un récit réaliste, selon lequel une action doit être jouée comme
un événement quotidien, sans distanciation, sans stylisation.
Travelling (avant, arrière,
latéral, compensé) : Au
cinéma, mouvement de la caméra par rapport à l'action principale; un traveling «
avant» se rapproche de l'action ou du personnage, un travelling
« arrière» s'en éloigne et un
travelling «latéral» accompagne le personnage dans une course ou une marche. Le
travelling compensé est un effet cinématographique consistant à combiner un zoom
arrière avec un travelling avant ou un zoom avant avec un travelling arrière de
telle sorte que le sujet principal reste cadré de la même manière, seul le.décor
changeant de perspective.
Trucages ou effets spéciaux:
Georges Méliès a inventé les trucages au cinéma à partir de techniques
empruntées au monde de la prestidigitation (magique). Grâce à des effets de
caméra ou de montage, une action impossible dans le monde physique réel est
représentée sur l'écran. L'univers cinématographique contemporain utilise de
plus en plus les trucages (FX) pour réaliser les décors (le Colisée de Rome dans
Gladiateur) ou l'ensemble de l'action (Star Wars).
U
Unité d'action:
Caractère d'une pièce ou d’un film dont
la matière narrative s'organise autour d'une fable principale
à laquelle les intrigues annexes sont
logiquement rattachées. Les romantiques ont maintenu la nécessité classique de
l'unité d'action.
Unité de lieu:
Caractère d'une pièce ou d’un film qui, suite à une mise en question des
mansions présentées en parallèle sur les praticables médiévaux, se déroule dans
un seul espace scénique. Les romantiques ont mis en question cette règle de la
Renaissance, mais elle est quand même souvent respectée.
Unité de temps:
Caractère d'une pièce ou d’un film dont l'action dramatique se déroule sur une
durée ne dépassant pas celle de la représentation, ou celle d'une révolution du
soleil. Les romantiques ont également mis en question la nécessité classique de
l'unité de temps, mais elle est, elle aussi, souvent respectée.
V
Variétés:
Spectacle présentant diverses attractions (chansons, danses, etc).
Vaudeville :
Comédie de chansons, acrobaties, danses et monologues, dont on fait remonter
l'histoire à un recueil de chants populaires, les Vaux-de-Vire de Jean Le
Houx (1576). Souvent chargé d'incidents comiques, de quiproquos, de
reconnaissances, etc. Aujourd'hui, théâtre populaire de type burlesque, par
extension, au début du siècle aux Etats-Unis, théâtre à forte connotation ou
scénographie sexuelle.
Vedette (fem.) :
un acteur ou une actrice d'un haut statut professionnel. De plus en plus
remplacé par le terme anglais « star
». Virtuel: Se dit d'une image dont les
points se trouvent sur le prolongement des rayons lumineux (1858), de la
simulation d'un espace réel par des images de synthèse, d'une création qui n'a
d'autre réalité que sur écran cathodique.
Voix intérieure, voix off:
Au cinéma et au théâtre la voix intérieure est une voix hors champ qui exprime
les pensées intérieures du personnage; la voix off est une narration extérieure
par un observateur neutre.
Vraisemblance:
Caractère par lequel les actions, les personnages et les lieux représentés sont
perçus par le public comme une imitation de la réalité et non comme une réalité
vraie ou surnaturelle. Degré d'atteinte de cette imitation.
Z
Zoom:
Au cinéma, changement de l'angle de prise de vue des objets photographiés; la
taille apparente des éléments de l'image change, mais pas la perspective.
Généralement le zoom donne l'impression de se rapprocher de l'élément principal
de la prise de vue, mais il existe également un zoom «arrière» qui s'en éloigne.
Le zoom est une technologie qui permet un effet du même type que le travelling
sans avoir a déplacer la caméra.